GLOBENSKY Christian, Zarathoustra–Bouddha. Vers un lexique commun, suivi de Naissance et spéculations sur la philosophie de Dionysos, Paris, l’Harmattan, 2004
» Ce livre me choque sans doute moins qu’il ne choquera ses lecteurs. L’ouvrage de C. Globensky est en effet provocateur et il suscitera des réactions aussi bien chez les disciples et spécialistes de Nietzsche que chez les adorateurs du Bouddha. Les liens qu’il établit entre Zarathoustra et Bouddha, entre Shiva et Dionysos sont loin d’être de vagues spéculations destinées à servir son raisonnement et il n’a sans doute pas tort quand il rappelle que les prêtres et les philosophes ont voilé et gauchi l’interprétation de Nietzsche et de Bouddha, et se sont faits les artisans du mensonge. Pour lui, les deux hommes ont avant tout voulu créer le surhumain. Entendons part là qu’ils ont voulu transformer ce monde trop humain et le rendre un peu moins stupide en le débarrassant des liens qui étreignent les individus et les empêchent de s’épanouir. Nietzsche et Bouddha sont bien des libérateurs. Il est bon qu’il rappelle que l’acte fondateur du bouddhisme est un assaut contre une société religieuse, celle des prêtres védiques, et que son attitude, son discours et sa portée ont été aussi iconoclastes que ceux du philosophe allemand plus tard. » (T. L’Aminot).
In Études Jean Jacques Rousseau, n°14-15, Université de Lyon, p. 384.
GLOBENSKY Christian, Zarathoustra–Bouddha. Vers un lexique commun, suivi de Naissance et spéculations sur la philosophie de Dionysos, Paris, l’Harmattan, 2004
» This book probably shocks me less than it will shock its readers. The work of C. Globensky is indeed provocative and it will arouse reactions as well among Nietzsche’s disciples and specialists as among the worshipers of the Buddha. The links he established between Zarathustra and Buddha, between Shiva and Dionysus are far from vague speculations intended to serve his reasoning and he is probably not wrong when he recalls that priests and philosophers have veiled and warped the interpretation of Nietzsche and Buddha, and made themselves the artisans of lies. For him, the two men wanted above all to create the superhuman. Let’s hear that they wanted to transform this too human world and make it a little less stupid by ridding it of the bonds that hug individuals and prevent them from flourishing. Nietzsche and Buddha are liberators. It is good that he recalls that the founding act of Buddhism is an assault on a religious society, that of the Vedic priests, and that his attitude, his speech and his scope were as iconoclastic as those of the German philosopher later. » (T. Aminot).
In Études Jean Jacques Rousseau, n°14-15, Université de Lyon, p. 384.