Christian Globensky, Petit Palais (the floor), Paris. C-print, 60x80cm, 2015.
Le travail photographique de Christian Globensky retrace un cheminement au sein des institutions muséales en mettant en avant leur aspect de contenant, plutôt que leurs contenus. Que voit-on lorsque l’on détourne notre regard des œuvres ? En créant des passages inattendus entre des représentations presque documentaires du réel des territoires institutionnels, et des images presque fantomatiques d’un large répertoire d’œuvres d’art moderne et contemporaine, son travail poursuit une forme d’évidence du réel jusque dans sa construction mentale la plus inconsciente et conceptuelle. Il rend compte de la perméabilité entre le réel et l’imaginaire, la dissimulation et l’artificialité. De fait, il interroge la création de l’image tout autant que la construction du récit de l’histoire.
Christian Globensky mène un projet dont la démarche s’inscrit dans une large réflexion sur les institutions muséales et le musée, tant dans sa périphérie, ses bookstores, par exemple, pour lesquels des livres d’artiste et créations dérivées sont conçus et distribués, que dans son centre, avec une série de photographies sur les salles d’exposition dédiées à la technologie de l’esthétique. Des performances et lectures performées conçues pour des centres d’art viennent ponctuées cette démarche qui question tant du rôle de l’esthétique dans notre rapport au monde, que notre politique culturelle et l’économie de marché de l’art qui en découle.
Christian Globensky, Petit Palais (the floor), Paris. C-print, 60x80cm,2015
The photographic work of Christian Globensky retraces a journey within museum institutions by highlighting their container aspect, rather than their content. What do we see when we look away from works? By creating unexpected passages between almost documentary representations of the reality of institutional territories, and almost ghostly images of a large repertoire of works of modern and contemporary art, his work pursues a form of evidence of reality, even in its construction. the most unconscious and conceptual mind. It gives an account of the permeability between the real and the imaginary, the dissimulation and the artificiality. In fact, he questions the creation of the image as much as the construction of the narrative of history.
Christian Globensky leads a project whose approach is part of a broad reflection on museum institutions and the museum, both in its periphery, its bookstores, for example, for which artist books and derivative works are designed and distributed, that in its center, with a series of photographs on the exhibition halls dedicated to the technology of aesthetics. Performances and performance readings designed for art centers punctuate this approach that questions both the role of aesthetics in our relationship to the world, our cultural policy and the resulting market economy of art.