UN PARCOURS PHOTOGRAPHIQUE DE LA KUNSTMUSEUM BASEL, LA RESTITUTION D’UNE MICRO-RÉSIDENCE DE DEUX JOURS , SEPTEMBRE 2020

« MAMCO, CCCOD, K20, CAPC, K21, MAC VAL, MAMVP, MBAM, MUDAM, DOX, 21hauser, SALT, PS1,… les murs se ressemblent et, au fil des vues, se chevauchent, se superposent en un dédale de corridors et de parois ne semblant former qu’un seul museum, dont les Muses auraient quitté les lieux. Au total ce sont plus de 50 sites répartis sur une douzaine de pays que Christian Globensky a photographiés, en apparence vide. Étrange ironie, à l’heure où nos centres d’art et nos Musées sont condamnés à rester clos, et nous, à les visiter à travers des écrans, des “vues“ d’exposition. » • Marion Zilio, galeriedesjoursdelune.fr
« Christian Globensky parcourt les musées et y décèle des particularités architecturales. Il prend soin de cadrer des vides, des espaces où l’individu est présent malgré tout par son absence. Ses images dévoilent des lignes, des structures qui nous amènent à regarder vers le lointain. Elles nous font parfois perdre nos repères spatiaux et nous incitent à nous interroger sur nos possibilités de circuler dans ces lieux d’exposition et de conservation. Christian Globensky crée ainsi des compositions de formes et de volumes qui suscitent l’expérience de l’infini. » • Pauline Lisowski, lacritique.org
« En traquant, tel un limier infatigable, les recoins de ces mondes en soi que sont les musées, Christian Globensky nous permet de prendre littéralement conscience de ce qui se joue aussi dans ces marginalia de la monstration, des agencements formels et colorés qui énoncent mais surtout dénoncent ce qui est en jeu dans la démonstration que tentent de mettre en scène ces musées. » • Jean-Louis Poitevin, TK-21.com
« Tel apparaît le monde de l’art quand son centre de gravité s’est déplacé des œuvres aux conditions de leur mise en scène. La fin de l’art n’est pas la fin de toute création artistique… et on pourrait ajouter : elle est le seul sujet quelque peu valable dont un artiste puisse encore se saisir. L’art après la fin de l’art ? Un art qui réfléchit les conditions de sa disparition dans le spectacle de la culture. » • Laurent Buffet, Transverse-art.com
« Ainsi, le white cube est-il devenu le lieu plastique de l’interchangeabilité et du nomadisme, c’est l’anti hic et nunc, puisqu’il offre partout et tout le temps, en tout cas depuis plusieurs décennies, un support équivalent aux artistes. Équivalent, mais pas identique. S’il répond à cet impératif universalisant, le modèle s’incarne à chaque fois dans des espaces différents — et c’est bien ce dont témoigne le travail d’investigation photographique de Christian Globensky. » • Clément Thibault, TK-21.com




